Üzeyir Lokman  Çayci

 

 

 

 

ISTANBUL

Les oiseaux de quai
Me traînent vers les mers
Comme si je courais vers les souffrances
Istanbul se tord de douleurs
Au fur et à mesure que tombent sur moi
Les solitudes sans toi...

Dans cette ville obscure
Avec mon sang coagulé
Je déborde mes rêves
Les rues vides accentuent ton absence
Istanbul t'emmène de ville en ville...

Cette ville si grande se verse dans mes souffrances
Les oiseaux de quai me traînent
À leurs nuits fatiguées
Et là-bas Istanbul fouille de fond en comble
La solitude sans toi