Marine                                                              

 

Ludmilla Podsokova,  

 

Editinter

60frs

                      

 

 

« L'océan bach/ dernier été/ accueil dénudé des notes enfilant le vent »,

l'océan fugue de la « souplesse ordonnée » de Ludmilla Podsokova est l'un des beaux poèmes

qu'il m'a été donné de lire ces derniers mois. Sa mer toujours recommencée reprend, dévoile

et multiplie le monde. C'est une invitation au voyage intérieur, départ vers la terre nouvelle

qui ne peut être, naturellement, ailleurs qu'ici.

 « la danse magique des flots/annonce/une délivrance// comme disparue/ une plage/ revient à ses origines//

alors la danse des mots/ ressemble et rassemble/ tous les vœux de l'eau. »

Si l'océan permet d'apprendre « à t'approprier/ l'enfer où// une chambre fleurit/comme un océan défait »,

c'est qu'il n'est pas une simple métaphore, fil tendu entre les deux pôles du sens, mais un milieu complexe,

 traversé de « phrases phares », où l'on apprend à vivre.

 

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