La pluie danse sur le
toit
Emmanuel Hiriart
Editions Editinter / Collection Carte Blanche.
C’est sans lyrisme appuyé qu’Emmanuel Hiriart nous invite à le suivre sur le chemin de la perte et de l’absence. Le son des gouttes d’eau sur le sol qui rythme l’ensemble des poèmes est régulier. Lent. Continuel.
“Plus
d’agacement /
Sur les lèvres du cadavre. La pluie seule, dehors”.
La voix est sobre
”Combien la mort est banale / ...”
et sans recours. L’absence qui succède à la mort est toujours tragique mais la voix est ici retenue et conserve, attentive, sa dignité pour celle qui est :
“...désormais / Universelle ”
et qui rassemble une dernière fois autour d’elle, comme le font ces poèmes en un dernier salut.
hm