Cantos Toscans
François Cheng
Editions Unes
L’ensemble débute par le mot lumière et s’achève par celui de Seigneur. Quoi de commun à ces deux termes sinon le ciel cet “intouchable azur”? Ciel d’une toscane ré-habitée sous lequel les mots s’assemblent en quarante quatre poèmes de sept vers en quête d’un lieu éloigné de l’enfance et de figures intimes dont la première: celle de la mère. Entre les mots lumière, d’une première aube et Seigneur, – une espérance nouvelle ou retrouvée ?– une moisson s’est achevée.
Les paysages toscans dans ces vers s’accompagnent de visages anciens et de regrets :
“ Ce que
des vivants nous n’aurons pas vu/
Ce qu’aux
mourants nous n’aurons pas dit”
François Cheng questionne, cherche sens, ne semble trouver que l’infini :
“ L’infini n’est autre / Que le va et vient / Entre ce qui s’offre /Et ce qui se cherche”
et l'espérance dans la foi.
hm