Chemin d’éveil

Patricia Castex Menier

Imprimerie de Cheyne, 1988

 

 

Chemin d’éveil, d’éveil à l’amour, “cet ordinaire d’amour “. Tout d’abord “Décentrée,

éparpillée “, “ténue, compacte “, il faut “ descendre dans le corps, déverrouiller les

profondeurs “. Mais, ce n’est pas si simple : “L ‘Approche” (1 ère partie) est difficile,

car “Tout / est écrit déjà “et on doit aller “en dessous des choses.” Prudence, méfiance,

interrogation : “Ce / chant” “dont il serait possible de mourir,” “aurai-je assez de foi

pour lui livrer passage ? ”. Se méfier de l’autre, de soi, mais aussi des mots, car

comment savoir “si l ‘amour séjourne bien / dans le mot amour ?” L’espoir est sans

excès, l’attente semble impatiente, or, “s‘il / convient maintenant d’ouvrir les yeux, / ce

/ sera comme on remonte du fond d’un lac “, lentement. Puis viendra le moment où

enfin “on se jette au monde “, où l’abandon de soi sera une nouvelle naissance.

L’amour sera ce “Lieu” (2ème partie) gardé par des “sentinelles” qui “vivent cachées

“, lieu “où vivre s’engourdit / d’une fièvre moelleuse “. Patricia Castex Menier nous

guide sur le chemin de l’amour et nous met en garde contre nous-mêmes, contre

l’habitude, “le cocon d’endormie “, qui tue à petit feu ce sentiment d’unité et

d’équilibre : le couple est une maison à construire, où chaque pierre posée est une étape

importante ; mais dès lors qu’une seule pierre devient instable, nous redevenons des

“errants “, “nous devons réapprendre “, refaire le chemin, rester toujours en éveil...

pour aimer à nouveau.

lp